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Les coraux protègent les zones côtières

Les coraux protègent les zones côtières contre les marées et les vagues puissantes. Dans les régions tropicales, de nombreuses zones côtières sont protégées des vagues et des marées puissantes par des récifs coralliens qui absorbent l’essentiel de l’énergie de l’eau venue des océans.

Lorsque les coraux meurent ou lorsque leur santé est affectée par la pollution, par l’acidification et/ou le réchauffement des océans, ils ne peuvent plus jouer ce rôle protecteur. Il en est de même lorsque les coraux sont enlevés par l’homme pour servir à la construction de routes, d’aéroports, ou pour réaliser des aménagements côtiers, etc. Les côtes sont alors beaucoup moins protégées contre l’énergie des tempêtes et les conséquences peuvent être dévastatrices pour les populations locales. Des dégâts peuvent être importants sur l’habitat, sur les récoltes, sur les réserves d’eau potable, sur l’ensemble de l’écosystème, avec une importante érosion des côtes.

Dans certains cas, les dégâts qui affectent les coraux sont peu apparents parce qu’ils touchent des coraux qui sont sous l’eau de la mer, alors que les dégâts sur les mangroves et les marais sont beaucoup plus facilement visibles. Pourtant, la perte de l’effet protecteur des coraux pour les régions côtières est importante.

Dans le cas où les coraux sont détruits, des calculs ont montré que le coût des inondations causées par la destruction des coraux peut doubler, tandis que le coût des tempêtes peut tripler. Leur effet protecteur est particulièrement important pour les petites îles et pour les Etats en voie de développement dont les terres sont à très basse altitude, et qui ne disposent pas d’autres formes de protection de leurs côtes où peuvent vivre des populations importantes.


Dans le cas où les coraux sont détruits, des calculs ont montré que le coût des inondations causées par la destruction des coraux peut doubler, tandis que le coût des tempêtes peut tripler.

Le blanchissement des coraux est le signe le plus manifeste de leur mauvaise santé. Ce phénomène peut être très rapide et il a été observé dans de nombreuses zones du globe. A l’inverse, le repeuplement des zones coralliennes est un processus lent, qui peut prendre dix ans pour les espèces dont la croissance est rapide, et beaucoup plus longtemps pour d’autres espèces. Plusieurs projets sont menés en ce sens par les populations locales et en partenariat avec des ONG.
Référence : (Beck et al., 2018)

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